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Au rythme de mes émotions monochromes
Au rythme de mes émotions monochromes
  • [x] Au fil du coeur je me décime [x] A mes moments de faiblesse... rongée par la colère.. [x] A tout ces petits bouts de bonheur éphémères au possible. [x] Pour m'envoyer vos photos de joli dos: www.fee_fraize.skyblog.fr ^^
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25 octobre 2006

Grosse envie d'écrire.

  • Souvent je pleure.

Je pense à vous et je pleure.
A ses personnes qui ont marqués ma vie bien plus que ceux qui n'on fait qu'y passer.
A ceux qui m'ont bouleversés et qu'ad vitam eternam je détesterais.
A ceux envers qui je serai eternellement reconnaissante,
ceux qui ont marqués leur passage d'une pierre blanche,
et qui doucement s'éloignent.
Pour ces déchirures sans filet je verse quelques larmes.

Par ordre chronologique essayons de faire simple.
Laëtitia, Septembre 1998. ça date.
On a partagé des milliers de choses, de rêves, de pleurs,
la glace au cassis à 2h du matin sous le ciel étoilé de juin,
les premières vraies soirées, le théâtre...mmmmh, le père noël est une ordure,
les premières fois: alcool, le '29 avril, 29 septembre', les années lycées.
Les ruptures... les véritablement premières étant les plus dures.
Puis, le stress, les exams...et enfin les résultats.
Après tout s'éloigne, ta vie, la mienne, plus rien ne se mêle, jusu'à la coupure.
Silence radio, on pense à l'autre de temps en temps,
à cette amitié qu'on disait "éternelle"...
A tout ce qu'on à vécu et qu'on ne retrouvera pas.
Au nom de cela, même si pour l'instant dans ta vie tout est noir,
tu sais que je préfère mille fois te voir sombre que ne pas te voir du tout.
Tirée la sonnette d'alarme et stoppé le train de la séparation.

Maé, Novembre 2000.
Ou comment détester celui pour qui on a tout donné.
Pour lui j'ai fait des milliers de sacrifices,
j'ai écarté mes amitiés, entre parenthèses mon existence.
Seul importait Son bonheur, au risque de perdre tout honneur,
toute crédibilité. Je me suis trainée dans la boue, ravalé ma fierté, rabaissé comme jamais.
Ridicule, petite sotte.
Lorsque tu partais tout un week end alors que nous vivions ensemble, pas un appel, pas un message, et moi qui me bouffait à ne plus en fermer l'oeil.
Il me raccrochait au nez me laissant croire à des problêmes de portable.
Me cachait tout tou tou prétextant à une atteinte à la vie privée.
Dormait chez ses ex copines... soit disant trop fatigué pour rentrer chez lui, à 500 mètres.
Voilà ce que j'ai pardonné...
Toutes ses fois où j'ai dormi près de lui, ou il ne me voyait même pas.
Lorsque je l'attendais toute la nuit, u'il rentrait et ne m'adresser même pas un son.
Alors j'enfonçais ma tête dans l'oreiller après qu'il m'eut tourné le dos,
et je déversais mon flot de sentiments méprisés dans de longs sanglots, qui n'ont jamais été consolés.
Il passait plus de temps à dormir qu'à me parler.
Et toujours toujours me faisait me taire, encaisser, m'enfoncer.
M'accusant d'une jalousie maladive alors que j'acceptais toutes trahisons.
Me faisant pleurer volontairement par des paroles blessantes.
Et moi je restais...encore

Twilight, octobre 2003.
Petit coeur, 'petite soeur'.
La tendresse incarnée, au monde, elle doit être la personne qui même le plus;
Ou qui du moins, a su me le prouver.
Elle est celle qui pleure, lorsque je suis à fleur de peau.
Celle qui me pousse en avant pour ne pas que je tombe.
Elle est ma petite douceur, l'appel à la protection.
Même si souvent c'est moi qui t'ai donné des conseils pour ne pas que ta gentillesse
te revienne en pleine figure comme la mienne, c'est pourtant toi ma protectrice.
Cette saleté de dépression n'aurait jamais foutu le camp si tu ne t'en étais pas mêlé.

Akimbo, Septembre 2004.
Homme singe, homme sage.
Tu m'as recadré, m'a appris à ne plus baisser la tête et dire oui oui quand je pensais non.
Entre lui et moi, il n'y avait pas plus de mots que ça. Juste apprendre à appreçier le silence.
Apprendre qu'il n'est pas toujours si lours, mais appréçiable.
Apprendre encore et encore que je ne suis plus une adolescente,
que je dois savoir ce qui est bon pour moi, et ce qui n'est pas.
apprendre à devenir cette adulte qui me fait peur,
apprendre à m'endurcir.
Pour tout ce que tu m'as enseigné et que je garde à disposition dans un coin de ma tête.
Merci mon Ami.

Eva, Novembre 2005.
Ma belle-soeur.
Mon Moi, en plus vieux, plus évolué, plus assagit, plus raisonné.
Ev, c'est elle qui de La Réunion passait des heures à me remonter le moral.
A me dire que je valais mieux que ce type, que je valais mieux tout court.
C'est elle qui m'a appris le focntionnement de mon être,
car je suis quelqu'un qui donne onne donne et encore, sans jamais rien demandé en retour.
Mais je souffre de cette non-reconnaissance.
Je donne autant que j'aimerais que l'on me donne,
même si je me refuse à le reconnaitre.
Alors je souffre de cette 'ignorance', de cette délégation de sentiments.
Et c'est là que revient l'histoire de ma boulimie d'amour.
Elle est une sorte de guide spirituel.
Elle me connait presque mieux que quiconque
, car elle a été comme moi.
Dès toute petite je n'ai jamais voulu ressembler à personne.
Pourtant depuis que je l'ai rencontré.
Je suis heureuse de savoir qu'un jour je serai une femme, aussi bien que toi.

Et enfin Petit Prince, Mai 2006.
On m'avait dit " ne te poses pas trop de questions, c'est en cherchant l'Amour que tu ne le trouveras pas ".
De l'autre côté du bois il existe celui qui me donne un peu de tout ce que j'ai toujours attendu.
Celui qui m'impose des silences que je ne trouve pas pesants.
Celui qui sait me faire sourire lorsque je boude.
Qui ne me laisse pas pleurer seule dans mon coin.
Celui qui apprend à me connaitre et qui se sert tout contre moi en plein milieu de la nuit.
Celui qui m'attrape les doigts de pieds congelés avec les siens tout chaud.
Celui qui passe des heures à rire avec moi sous la tente.
Celui qui mange ma cuisine, même quand c'est pas terrible.
Celui qui ne ment jamais, qui me respecte.
Celui qui n'est pas du matin.
Celui qui ne boude pas, ne cache rien.
Celui qui fait que le dimanche n'est plus autant détesté qu'autrefois.
Celui qui n'a pas honte de moi.
Celui qui a confiance et qui donne confiance
Celui qui ...

Tout ses mots, mon Amour, tu ne voulais pas les entendre, car tu ne veux pas connaitre mon passé.
Il y a pourtant des anecdotes qu'il faut que tu connaisses sans pousser à approfondir,
pour que tu saches de quoi je suis faite. Ce qui m'a sculpté telle que je suis.
Encore et toujours, je ne cesserais de te le répété:
Il n'y a aucune comparaison possible parceque tu es mon unique.

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